Bérénice et le champagne
Elles regardèrent le téléphone avec un grand sourire coquin. Bérénice le prit et le passa en mode selfie. Une belle photo d'elles langue contre langue. Elles ajoutèrent un petit mot « Rejoins-nous chez Bérénice. Nous t'attendons. » Et appuyèrent sur « envoi ». La réponse ne se fit pas attendre « Quoi, Agathe est chez toi ? »
Alexandre et Bérénice avaient fait la connaissance d'Agathe la veille dans un club libertin et l'avaient aidé volontiers à faire ses premiers pas dans l'univers du libertinage.
Bérénice « Elle est venue poser pour moi. Tu te joins à nous ? »
Alexandre : « Quelle question ! Je serais là vers 18h. »
Pile le temps de préparer une petite soirée surprise et glamour.
Elles commencèrent par quelques courses. De quoi préparer divers amuse-gueules entre deux amuse-bouche, et terminèrent par le choix des tenues.
Une longue plongée dans la garde-robe fournie de Bérénice et elles optèrent pour du sexy-chic très coquin. Leurs essayages failli prendre une tournure très hot mais l'heure se rappela à elles.
Avec de grands éclats de rire elles tournèrent la clé dans la serrure, envoyèrent un SMS « La porte est ouverte, nous sommes dans la salle de bains », et coururent jusqu'à celle-ci. Avec moult caresses et embrassades elles se déshabillèrent l'une l'autre. Rentrées dans la grande baignoire Bérénice s'amusa à les asperger d'eau froide. Agathe cria. Cruel, mais qu'est-ce que ça échauffait bien les sens ! Bérénice prit Agathe dans ses bras et lui picora le cou puis les lèvres de petits baisers avant d'introduire sa langue contre la sienne pour en savourer le goût délicat. Elles se laissèrent glisser dans le bain. Agathe s'appuya sur le bord de la baignoire et serra son amie d'un bras, promenant sa main sur elle dans une caresse lascive et sensuelle.

Elles entendirent la porte d'entrée s'ouvrir, puis plus un bruit. Enfin Alexandre entra dans la salle de bains « Bonsoir belles odalisques ». Ils les regardaient avec émerveillement, s'extasiant du tableau formé par la blonde Agathe et la brune Bérénice et les délices qui se promettaient. Debout devant elles, grand, élancé, vêtu comme à son habitude comme un jeune dandy britannique, il était plein de charme et de sensualité. Leurs regards s'entrecroisèrent, une lueur des plus significatives y filtrant. La tension sexuelle s'intensifia. L'œil averti de Bérénice distingua la bosse qui se formait dans le pantalon de son complice. D'un signe de tête elle la montra à Agathe et voulant libérer ce membre de son étreinte textile, elle fit glisser délicatement sa braguette. Et quelle ne fut pas son agréable surprise de découvrir que, - comme elle l'affectionnait -, ce jeune coquin ne s'était pas encombré d'un sous-vêtement inutile.
Bérénice : « Voilà l'organisation de la soirée : nous on se fait belles, toi tu nous prépares le buffet dans la véranda ».
Alexandre : « D'abord je vous admire »
Bérénice et Agathe se firent face et se caressèrent avec des poignées de bain moussant. Leurs lèvres s'effleuraient, se cherchaient, leurs souffles se mélangeaient.
Bérénice plaqua son amie contre la paroi et glissa son genou entre ses jambes, l'incitant à les écarter. Elle glissa lentement un doigt sur son ventre, le faisant descendre jusqu'à ses tendres lèvres, sur la longueur desquelles elle fit de délicats mouvement de va et vient, lents d'abord, puis plus cadencés, qui arrachèrent un premier gémissement à la blonde demoiselle. C'était le signe pour pénétrer d'un doigt dans le sexe déjà humide. La caresse se fit plurielle, de l'intérieur et de l'extérieur. Bérénice sentit la vulve gonfler sous ses doigts. Les gémissements se firent plus réguliers. Avec un second doigt Bérénice forma une petite pince dans le chaud vagin pour mieux jouer avec le point G. Elle s'accroupit et ne s'amusa plus que comme ça. Sa complice la regardait avec un regard coquin, mordillant le bout de son pouce. Alors la belle brune accéléra ses mouvements, les gémissements d'Agathe se firent plus rauques jusqu'à devenir des cris à la limite de la bestialité. La mouille se mit à couler en quantité de son sexe et sur le bras de Bérénice.
Agathe se laissa retomber dans le bain avec un sourire comblé et regarda ses amis comme depuis un petit nuage. Bérénice commença à lui enduire le corps avec du gel-douche, en un sensuel massage, puis Agathe lui fit de même, en s'attardant sur sa voluptueuse poitrine. Bérénice rinça son amie au pommeau de douche, puis se rinça elle-même, mais à l'eau froide. Elle tremblait de froid et d'excitation mélangés, sous le regard amusé de ses complices.

Alexandre sortit préparer le buffet avant de ne plus pouvoir se retenir de participer au jeu, et les laissa finir de se préparer.
Elles s'habillèrent en maîtresse d'école, à lunettes, s'il vous plait, fantasme d'Alexandre, et le rejoignirent dans la véranda baignée d'une lumière tamisée. Sur la table les attendaient des petits fours et des coupes de bulles entre des bougies.
Elles s'installèrent dans le canapé et Alexandre prit place à leurs genoux, leur tendant une coupe de champagne. Ils burent en silence, savourant le précieux nectar, jusqu'à ce que Bérénice dise que c'était meilleur à même la peau. Ses complices la regardèrent, les yeux exorbités. Elle partit d'un rire cristallin : « Alexandre, on ne t'as jamais fait une fellation au champagne ? ». Il rougit, la réponse était non.
Elle fit ôter le bas des vêtements à ses amis et les assis côte à côte sur le canapé. Elle s'accroupit à leurs pieds et aligna les trois coupes à côté d'elle. Elle versa quelques gouttes du breuvage sur la vulve d'Agathe qui sursauta sous l'effet du frais. Elle entrouvrit ses jambes de sa tête et but à même son sexe. Sa blonde amie gémit.
Bérénice prit ensuite une petite gorgée de bulles dans sa bouche et y introduisit le bout du sexe d'Alexandre. Il émit un rire de surprise, les bulles lui picotant délicieusement le gland.
Elle trempa soigneusement ses lèvres dans une coupe et les introduisit à l'entrée de la cavité d'Agathe pour un piquant baiser.
Elle prit ensuite une coupe pleine pour y tremper le sexe d'Alexandre et le lécher à grandes lapées, des boules jusqu'au gland.
Elle s'amusa un long moment à jongler entre les deux sexes et le champagne, au son des soupirs ininterrompus de ses amis.
Elle s'interrompit avant leur jouissance totale et les laissa redescendre.

chatte en de délicats mouvements. Agathe la serra Agathe reprit ses esprits la première et se mit debout, entraînant Alexandre et d'une petite voix amusée lui suggéra de déballer le paquet cadeau, sous entendant Bérénice dont la robe présentait un gros nœud et plein de boutons. Doucement ils enlevèrent un à un les boutons, le nœud, la robe, laissant apparaitre une guêpière et un string avec moult rubans. Alexandre s'amusa beaucoup du string, qu'il délassa sans toucher aux bas attachés soigneusement à la guêpière. Il s'agenouilla devant elle pour introduire sa langue dans sa dans ses bras pour qu'elle se laisse bercer par les jeux de langue, lui picorant le coup et les épaules de tendres baisers.
« A moi maintenant ». Agathe piaffait. Elle allongea Bérénice sur le canapé, se lova la tête entre ses jambes et souffla délicatement sur sa vulve. Bérénice se cambra pour demander plus de ce petit souffle frais. Alexandre durant ce temps libéra la poitrine de Bérénice de la guêpière, faisant jaillir deux globes parfaitement ronds. Il en mordilla les tétons l'un après l'autre, puis fit courir ses lèvres et sa langue sur toute la poitrine et entre les seins. Pas un endroit n'échappa à l'exploration de sa bouche. Bérénice était emportée dans un déluge de caresses en tout genre, prise dans une immense vague de plaisirs qui faisait se cambrer son corps, au rythme de ses râles de jouissance.
Il s'accroupit ensuite près du canapé pour rejoindre Agathe dans l'exploration linguale de la vulve de Bérénice. Celle-ci sentit une langue jouer avec le petit bouton de son clitoris et une autre dans son orifice. Très vite un cri qui n'avait plus rien d'humain jaillit de sa poitrine et elle hurla son plaisir.
Ses amis la laissèrent pantelante sur le canapé tandis qu'ils reprenaient leur souffle. Après avoir bu quelques gouttes de champagne Alexandre proposa quelques amuse-gueules pour se remettre de leurs émotions. Les trois amis discutèrent de la séance de pose de l'après-midi et Bérénice profita de l'intermède pour visionner les photos, fort appréciées par ses complices. « Mais il manque des photos avec deux partenaires, un homme et une femme ! »
Alexandre : « Oh non ! Tu ne vas pas me redemander de poser ? » C'est Agathe qui se chargea de répondre en l'entrainant dans la chambre et en le déshabillant. L'appareil photo était déjà prêt sur son pied. Bérénice se mit en position derrière l'écran et dirigea l'objectif vers les deux partenaires enlacés sur le lit. Aucune consigne, elle les laissait s'embrasser et se caresser en saisissant l'instant. Très vite ils ne firent plus attention à l'objectif et elle put décrocher l'appareil pour se rapprocher de ses modèles, faisant de gros plans sur les lèvres qui se frôlaient, les langues qui se collaient, sur les mains qui s'enlaçaient. Puis doucement elle posa son appareil et prit un sextoy en forme de galet. Elle s'assit sur le bord du lit, appuya sur le bouton et posa le galet vibrant sur le sexe de son amie. Elle eut un sursaut de surprise puis se laissa aller au plaisir.
Alexandre fouilla dans la boîte de sextoys et en sortit un vibromasseur miniature. Il fit s'allonger Bérénice à côté d'Agathe, pris un jouet dans chaque main et pénétra Bérénice avec le vibromasseur. Quand elle commença à gémir, il le retira et posa le galet vibrant sur le sexe d'Agathe. Il joua ainsi avec l'une et l'autre, alternant plaisir et frustration, jusqu'à voir une supplication dans leurs yeux. Alors il inséra les deux jouets en elles et les fit jouir de concert.
Quand elles eurent repris leur souffle, elles se regardèrent avec un grand sourire, se firent un clin d'œil et d'un même mouvement se jetèrent sur Alexandre pour l'allonger à son tour sur le lit. Elles s'assirent de part et d'autre et firent glisser leurs langues sur son sexe, se frôlant par cette extrémité par la même occasion. Puis leurs lèvres rejoignirent le jeu, incitant le sexe à se dresser. Alors Bérénice se mit à jouer avec le bout tandis qu'Agathe s'occupait de ses bourses. Lui se laissait à ce plaisir qu'il connaissait depuis peu, se faire câliner par deux femmes en même temps. La langue de Bérénice se promenait dans l'échancrure de son sexe, le faisant gémir à chaque passage. Agathe elle léchait consciencieusement les testicules. Puis Bérénice prit le sexe entier dans sa bouche dans une longue glissade puis remonta tout aussi doucement. Ces lents mouvements étaient à la fois un plaisir et une frustration pour Alexandre, qui en voulait plus et plus encore. Quand elle le sentit trembler légèrement elle accéléra la cadence. Les gémissements d'Alexandre se faisaient plus rauques, il essayait de lui attraper les cheveux pour la faire aller plus vite, mais elle s'esquivait. Quand elle le sentit sur le point de jouir elle s'arrêta aussitôt et le regarda avec un grand sourire. « Méchante » grogna-t-il, en lui souriant lui aussi.
Ils n'avaient pas vu qu'Agathe avait profité de leur forte occupation pour s'éclipser et était revenu avec un bac à glaçons. Elle s'assit à coté de Bérénice et en glissa un entre ses dents. La voyant s'approcher de sa chatte, son amie en miaula de plaisir par avance. Le glaçon toujours entre les dents, elle le fit aller et venir le long de sa vulve. C'était très froid et très excitant. Alexandre n'avait jamais vu de glaçon se promener à cet endroit du corps et il était surpris de voir Bérénice prendre autant de plaisir. Il la serra dans ses bras et la sentit se cambrer tout en haletant, et plus encore quand Agathe inséra le glaçon dans son vagin et picora son petit mont de délicats baisers.
Avec une telle excitation le glaçon fondait très vite. L'entrejambe de Bérénice était trempé de cette eau et de son plaisir mélangés. Alexandre y glissa ses doigts pour de lentes caresses, puis s'allongea sur elle et la pénétra lentement, savamment, se retirant, puis la repénétrant, jusqu'à ce qu'elle soit excitée au plus haut point et qu'elle l'entoure de ses jambes pour accélérer ses mouvements. Elle jouit les lèvres sur celles de l'entrejambe de sa complice. Sa langue s'enroula sur elle-même et elle la glissa à l'entrée de son vagin. Agathe gémit de plaisir à son tour. A la langue succéda deux doigts, un troisième caressant son clitoris. Bérénice prenait beaucoup de plaisir à regarder son amie se tordre sous ses doigts. La blonde demoiselle attira à elle Alexandre pour glisser son sexe libéré entre ses lèvres, l'empêchant de se reposer. Alexandre ferma le cercle en glissant sa main dans le creux chaud et humide de Bérénice. Lovés ainsi en ronds, les mains se caressaient, les bouches et les membres se cherchaient les uns les autres. Ils ne cherchaient même plus à savoir qui ils touchaient et se laissaient juste déborder par le plaisir. Ils se serraient de plus en plus, se mélangeant et ne se détachant que pour chercher une autre bouche, un autre sexe. Ils atteignaient le paroxysme de l'excitation. Bérénice posa la tête d'Agathe contre sa poitrine, la caressant d'une main. Alexandre enfila un préservatif et les regarda comme s'il attendait leur autorisation. Devant leur grand sourire il approcha son sexe de l'entrejambe d'Agathe et y pénétra lentement. Elle gémit légèrement. Alors il se retira, pour entrer de nouveau. Cette fois elle ne le laissa pas s'échapper et entoura ses reins de ses jambes. Ses mouvements, lents d'abords, devinrent vite saccadés. Agathe cria « plus vite » ; il s'exécuta jusqu'à ce qu'elle cri de plaisir. Il s'interrompit juste avant de jouir à son tour. Il resta un moment en elle, le temps de reprendre son souffle, puis se retira, enleva le préservatif et fit mettre Bérénice à quatre pattes. Agathe vint se glisser sous elle pour soutenir à son tour la tête de son amie de ses seins. Alexandre la pénétra à un rythme tout de suite plus effréné. Bérénice étouffa ses cris de plaisir sur les lèvres de son amie mais se redressa au moment où leur jouissance explosa simultanément.

Epuisée, elle s'affala contre sa complice et Alexandre vint s'allonger tout contre elles. Ils fermèrent les yeux un petit moment, le temps que leur cœur reprenne un rythme normal. Leurs mains continuaient de se promener, mais pour apaiser et non pour exciter cette fois. Il ne leur faudrait pas longtemps pour s'endormir. Mais Alexandre devait rentrer. Il finit par se détacher d'elles avant de manquer de courage et alla à la chasse aux habits. Elles le regardaient faire avec une petite moue.
Elles le raccompagnèrent à la porte. Qu'il aurait aimé rester passer la nuit avec elles! Il les embrassa longuement et s'éloigna de la maison... Elles refermèrent la porte et retournèrent dans le lit où elles s'endormirent dans les bras l'une de l'autre.





