La joueuse
Son doigt effleura l'icône d'envoi…..
La photo se glissa dans le réseau, atterrissant sur l'écran de son amant en pleine réunion. Un instant, son image s'imposa, troublant le sérieux ambiant. Habitué à ses provocations, il avait pris soin de ne pas laisser son téléphone à portée de regards indiscrets.
D'un coup d'œil furtif, il s'imprégna de l'image. Une vue plongeante sur ses courbes familières, le tatouage dans le creux de ses reins, et les hanches d'un homme derrière elle, leur intimité partagée. Un sourire réprimé crispa ses lèvres. Quelle garce, et combien il adorait ça. La savoir s'abandonner au plaisir, et en être le témoin, même à travers un écran, attisait une flamme en lui. Son corps se tendit, le désir gonflant son entrejambe.
Trois jours. Trois jours à attendre avant de la retrouver! La tentation de s'éclipser aux toilettes pour se soulager, était intense. Mais il résista, savourant l'attente. Plus la frustration grandirait, plus les retrouvailles seraient explosives.
Le week-end arriva enfin. Sa voiture se gara sur le parking. Elle prit son temps, savourant l'anticipation, avant de rejoindre le bâtiment. Dans sa robe, à la fois chic et provocante, elle était un appel au désir. La clé tourna dans la serrure. À peine eut-elle posé ses affaires qu'il la plaqua contre le mur. Sa main glissa sous la jupe, écartant la culotte. Déjà humide, son intimité l'accueillit. Il fit glisser un doigt le long des lèvres, lentement, provoquant un soupir d'excitation.
De l'autre main, il libéra son sexe, dur et impatient. D'un geste brusque, il se glissa en elle, la remplissant. Un instant, il resta immobile, savourant sa réaction. Elle aimait cette sauvagerie. Lentement, il commença à bouger, dans des va-et-vient profonds, leurs gémissements se mêlant dans l'air. Il voulait se fondre en elle, ne faire qu'un.
Le rythme s'accéléra, leurs râles s'accordant. Au bord de l'explosion, il se retira, retenant son plaisir. Il l'embrassa, fougueusement, et la guida vers le salon. La renversant sur le dossier du canapé, il offrit ses fesses à son désir. Il frotta son sexe contre elle, jusqu'à ce qu'elle l'implore. Alors, il la prit. Lentement d'abord, savourant son cri de plaisir, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, cognant contre ses fesses, jusqu'à ce que le plaisir les submerge, les laissant pantelants.
Il est bon de jouer, mais il est tout aussi bon d'assumer…