Le soumis à la cravate...
Elle l'avait repéré à sa cravate. Le seul soumis à porter une cravate en soirée...Un peu de frime ? Une façon de montrer sa volonté de se démarquer ?
Toujours est-il qu'elle avait voulu savoir ce qu'il y avait sous la cravate...Si le soumis était aussi prometteur qu'il le paraissait...
Et maintenant elle tenait fermement cette cravate entre ses mains, juste en dessous du nœud, plantant ses yeux dans les yeux translucides qui lui faisaient face...Un échange de regard intense.... Avec un petit sourire narquois elle remonta le nœud de cravate de l'autre main...
Elle lut dans ses yeux un réel plaisir d'être ainsi tenu en laisse...enfin en cravate... A partir de cet instant il était à elle. Et son sourire se fit sadique.
Elle serra de plus en plus fort, lentement, très lentement...
Il se laissa aller en arrière, la tête appuyée contre le dossier de la banquette.
Tout aussi lentement, elle défit ses mains de la cravate et glissa ses doigts sous la chemise, dans l'interstice entre les boutons. Elle sentait la peau frémir, comme impatience de se laisser découvrir un peu plus.
Elle déboutonna la chemise, un bouton à la fois, avec beaucoup de gourmandise, comme si elle déballait un cadeau.
Ses mains se promenèrent sur le torse, en découvrant chaque morceau. Ses lèvres suivirent, puis ses dents. De petites traces rouges apparaissaient çà et là.
Elle fit passer le col de la chemise sous la cravate et lui intima l'ordre de se déshabiller entièrement, à l'exception de ce « pseudo-collier ».
Elle le regarda faire, une petite moue coquine aux coins des lèvres et le regard pétillant. Bientôt il fut nu devant elle, près pour l'examen. Il ne semblait pas particulièrement mal à l'aise de se retrouver ainsi (dé)vétu au milieu l'assemblée. Même il montrait un certain signe d'excitation...
Elle lui enfila des menottes aux chevilles et aux poignets. Elle le fit s'asseoir sur les genoux et relia l'ensemble à un anneau. El se retrouva cul par-dessus tête, les fesses offertes !
Elle commença par des caresses, qui se firent plus fermes, plus griffantes...et plus percutantes !
Les fesses trésaillaient sous les coups, se firent rouges d'impacts et de griffes mélangées. Ils avaient plongé dans une bulle, ce qui n'était pas eux était devenu un vague brouhaha. Sa respiration à lui se fit plus rapide, saccadée. Le rythme devenait de plus en plus rapide. Cela semblait sans fin...
Et tout d'un coup plus rien. Il était toujours prosterné, les fesses offertes, ne voyant rien d'autre que la banquette... Le temps semblait suspendu.
Après un moment, elle le détacha doucement pour lui faire retrouver une position assise sur la banquette.
Debout à côté de lui, elle reprit son verre de whisky et le sirota lentement, l'observant intensément. Elle frottait ses jambes aux siennes.
Elle reposa son verre et s'assit sur lui, une jambe de chaque côté de ses fesses, et posa la tête sur son épaule. Ses mains reprirent une nouvelle fois leurs caresses, et il se demanda ce qu'il allait subir cette fois.
Après un long moment elle releva la tête, le regarda avec un grand sourire...et planta ses crocs juste au-dessus de son téton droit...Pour lui la surprise laissant très vite la place à la douleur, tandis qu'elle enfonçait de plus en plus ses dents dans sa chair, comme si elle ne lâcherait jamais sa proie ! Elle sentait le craquement sous sa mâchoire, et s'en délectait.
Au bout d'une éternité lui sembla-t-il, elle se redressa, saisit le bout de la « laisse-cravate », et partit ainsi accompagnée pour une promenade dans les coins de jeux...